La Galice jusqu'à l'hallali
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L'homme est conducteur de métro, il observe les habitudes des passagers. La femme prend le métro tous les jours pour aller travailler à la vente de billets des ferries du Pirée. Chacun vit seul. A l'image de la crise économique qui frappe la Grèce, le film de Margarita Manda est épuré à l'extrême : en noir et blanc, sans musique, sans dialogues (ou presque) et presque sans histoire. Un film sur le silence, la solitude et l'absence de communication. Comme il ne se passe strictement rien (la première parole est dite après 23 minutes, le seul dialogue intervient 60 minutes plus tard), l'on devrait s'ennuyer à mourir. Etonnament, non. Parce qu'il y a l'attente de l'échange qui viendra bien à un moment ou à un autre même s'il ne débouche que sur un surcroît de silence. C'est un film qui prône la patience, dont la poésie blafarde et austère étreint. Gia panta est dédié à Theo Angelopoulos, ce qui n'a rien de surprenant.
Créée
le 14 juin 2018
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