Fortress par Mickaël Barbato
Fortress, sans être le meilleur film de Gordon, réuni pas mal de points forts pour servir au spectateur une série B efficace.
Tout d'abord, un casting haut en couleurs, même si la voix de Lambert a toujours cette lenteur désagréable. Mais bon, entre Kurtwood Smith (Clarence Bodicker de Robocop), Jeffrey Combs qu'on ne présente plus et Vernon Wells (la grosse frappe de Commando), il y a de quoi être impressionné.
Le scénario, et ce n'est pas une surprise, est un peu au second plan. De toutes façons très convenu : un monde futuriste, un seul enfant par famille, un couple qui déroge à la règle et se retrouve enfermé dans une immense prison souterraine. Prison géré avant tout par un système électronique qui tire parti d'une puce avalée par les prisonniers dès leur arrivée. Bientôt, un plan d'évasion se forme. Rien de bien folichon, et même du déjà-vu cent fois, comme le coup de la puce. Et pourtant, ça fonctionne. Grâce aux décors dont les couleurs froides et agressives, à une violence bien pesée qui va parfois vers le gore salace et aussi grâce à Stuart Gordon qui, comme souvent, rend un travail plutôt bien emballé.
A noter, sur la fin, un Lambert en mode Megaman et ça, ça vaut toutes les grosses prod du monde.