La cinéaste érudit russe Alexander Sokurov signe avec Francofonia un film d'art et essai. D'art car le film parle du musée du Louvre, que la forme que prend cette oeuvre est expérimentale entre documentaire, reconstitutions de scènes historiques ou supposées, photo d'archives s'entremêlent. Ensuite d'essai car il porte une réflexion sur un sujet aux multiples ramifications, Le Louvre sous l'Occupation allemande. Toutefois cela ne passionne guère, trop privé, trop opaque certes il s'agit d'un objet cinématographique inhabituel mais peu aisé à aborder.