Sorti la même année que Robocop (1986), The Vindicator, de son vrai nom, ne partage que le thème central : l'homme transformé en machine et souffrant de ne plus appartenir à la normalité. L'histoire n'a pas retenu ce film, comparé à son camarade, drôle, ambigu et irrévérencieux. Même ce qui est superficielles et qu’on trouverai divertissant est médiocre, faute à une paresse d'écriture.
Avec des éléments absurdes, Frankenstein est doté d'une force « égale à l'infini », défiant la crédibilité de toute l'histoire de la SF. Des scènes d'action sans action, vaguement inspirées de Terminator (1984), sont d’un ennui, en témoigne la scène des délinquants attaquant notre exosquelette. Même le plus mauvais Friday the 13th a fait mieux au niveau du body count. En plus la voix de l'exosquelette est insupportable !
Pam Grier, perdue ici en mercenaire meneuse d'hommes, et le travail de Stan Winston ne justifient pas cet affront à l'histoire des cyborgs depuis, facile, l'androïde de Métropolis.