Fischer revient aux commandes et se paie le luxe de remaker la fiancée de Frankenstein, le chef d'oeuvre de Whale, en y ajoutant toutefois sa propre sauce. Exit les monstres, le bon docteur a trouvé le moyen de transférer les âmes, et il ne trouve pas mieux que de transférer celle de son assistant, exécuté pour un meurtre qu'il n'a pas commis, dans le corps de sa fiancée, qui se suicide peu après sa mort. Les deux âmes cohabitent et vont se venger des vrais meurtriers.
Ce conte macabre vaut le détour tant il détonne dans la production classique de la Hammer. Je prends vraiment plaisir à découvrir la saga de Frankenstein par eux, tant elle déborde d'énergie et de créativité, alors que celle de Dracula, bien au contraire, dégringole très vite dans la nullité...