Who let the undead dog out ? Woof ! Woof ! Woof ! Woof !
Burton reprend l'idée de son court métrage initié au début des années 80 pour accoucher en 2012 d'un Frankenweenie en stop-motion ET en noir et blanc. C'est une version alternative de la créature de Frankenstein puisqu'ici le jeune Viktor ressuscite Sparky; son chien.
J'adore l'univers sombre de Burton et je trouve que le stop-motion lui sied à merveille. C'est également le cas dans cette production même si selon moi le noir et blanc n'était pas obligatoire. Je n'ai rien contre ce parti-pris mais hormis l'hommage aux vieux films sur Frankenstein, ça n'apporte pas grand chose. Reste que les effets de lumière et le travail graphique sur les ombres sont très soignés. Encore heureux me direz-vous.
Burton oblige, les personnages sont macabres et atypiques à souhait. Particulièrement au tout début du film lorsqu'on nous dévoile la galerie de protagonistes. Mention spéciale au professeur des Sciences qui m'a énormément plu et qui aurait, selon moi, méritait d'apparaître un peu plus. Mais le film est court (1h30) et il se passe pleins de trucs. Peut-être même un peu trop. Autant la découverte du métrage commence en douceur pour distiller savamment son univers, autant une fois Sparky ressuscité tout s'accélère et s'enchaîne.
Ce changement de rythme, et indirectement d'ambiance, m'a un peu déplu. De ce fait je scinde le film en deux parties : pré et post résurrection du chien. Mais bon, Frankenweenie reste un très bon divertissement pour petits (on évitera quand même les 3-6ans ^^) et grands dans le sens où Burton nous conte une bien belle histoire. Pas forcément originale mais malgré tout plaisante à suivre et dotée d'une technique très réussie pour qui n'est pas allergique au stop-motion.