Frankenweenie
6.6
Frankenweenie

Long-métrage d'animation de Tim Burton (2012)

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2012 fut pour Tim Burton une année très productive où, à l'instar de 2005, il mis en scène deux longs-métrages, l'un en prises de vue réelle et l'autre en stop-motion. Ainsi, après le mitigé Dark Shadows, l'atypique réalisateur américain décide de réaliser le remake de son propre court-métrage Frankenweenie, sorti il y a presque trente ans. Reprenant donc la trame originale tout en la prolongeant avec une intrigue supplémentaire inédite, Burton revient à ses VRAIS premiers amours et nous livre par la même occasion l'un de ses meilleurs films...


Conservant le même chara-design que ses habituelles productions, Burton surprend son monde en conservant surtout le même amour pour le genre qu'il y a trente ans, soit cette vision touchante du fantastique comme vue à travers les yeux d'un enfant passionné. Car notre jeune héros, Victor, s'apparente grandement au réalisateur : insouciant, adepte du système D, ne voyant pas où est le mal à s'adonner à des étrangetés innommables. C'est pourtant ce qu'il va faire en redonnant vie à son chien décédé Sparky, s'inspirant pour cela du Frankenstein de James Whale dont le film est par ailleurs une immense parodie.


Le long-métrage, filmé en stop-motion et en noir et blanc, pastiche également d'autres classiques de la Hammer tels que La Momie ou encore Le Loup-Garou à travers des créatures franchement délirantes. Cette nouvelle galerie de monstres est confectionnée en fin de bobine par les camarades de classe de Victor qui utilisent le même procédé électrifiant pour ressusciter leurs animaux morts, devenant dès lors des poisson invisible, tortue mutante, hamster momifié et rat-garou. Ces nouveaux personnages sont brillamment exploités et suffisamment drôles et variés pour plaire aux petits comme aux grands.


Ajoutez à cela une touche d'excentricité avec le Pr. Rzykruski au look indéniablement inspiré par Vincent Price, l'idole du metteur en scène, l'habituelle bourgade de gens craintifs (un gimmick purement burtonien), la musique tout simplement magique de Danny Elfman et une grosse dose d'humour, de frissons et d'émotion et vous obtenez un film d'animation hautement réussi, ressuscitant sans aucun doute un Tim Burton alors récemment en chute libre.

MalevolentReviews
8

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Créée

le 3 avr. 2019

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