Film réalisé sur trois ans, avec un budget de 3,30 euros, trois cartouches de clopes et Diane Kruger.
Alors évidemment ! jugé avec ces éléments il faut reconnaitre que c'est une réussite totale. Savoir que lors des premières images tournées Diane Kruger était taille mannequin et quasiment inconnue, qu'entre temps elle est devenue Hélène de Troy avec 10 kilos de plus pour le rôle, qu'elle à reperdu immédiatement après ; et qu'il a fallu adapter le scénario a cette réalité! En deux mots: "Bravo les filles" ! Sans une réelle amitié complice entre la réalisatrice et l'actrice, le projet serait référencé au palmares des "Dommage mais Bon " ! avec qqs rushs sur le net que les admirateurs bla bla bla...
Frankie est belle (normal c'est Diane Kruger) Frankie est seule, fatiguée, épuisée d'être enfermée dans cette beauté qu'elle vend. Elle n'a plus parlé simplement, amicalement, a personne depuis si longtemps qu'un jour, le mépris qu'elle subit de toutes parts dans ce monde de la photo de mode, fait qu'elle verrouille tout. Elle se réveille en maison de repos.
Le montage du film, décousu, navigant entre les deux monde; les cadrages et mouvements, faussement incontrôlés, font que l'on flâne dans les souvenirs furtifs de Frankie; portés par une bande son délicieuse.