Du rêve sous un chapiteau qui parait tout droit sorti d'un cirque moyenâgeux .. C'est la que s'exhibent Fulvio, Matilde, Cencio et Mario , des bêtes de foire, des mutants que l'on dirait tout droit sortis des Marvel, dirigés par Israel. Le rêve, la féerie de la magie s'opère sous nos yeux lorsque le drame arrive et nous jette la triste vérité à la figure. Nous sommes en 1943, la seconde guerre mondiale et la montée du fascisme font rage. Le cirque détruit par une bombe, le public décimé, nos héros se retrouvent sans resources. Les avis sont partagés, Israel opte pour s'embarquer vers les USA, tandis que les autres souhaitent aller à Berlin se faire embaucher par un cirque allemand de grande renommé dirigé par Franz, le pianiste aux six doigts.
Un bon scénario accompagné d'images fortes et d'une musique prenante, Gabriele Mainetti et Nicola Guaglianone nous démontre que les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit et que les apparences peuvent etre trompeuses sous bien des aspects.
En effet, si nos héros, sont des monstres de foire, ils ne sont pas dénués de vices bien propre à l'humanité. Israel n'étant pas réapparue avec les billets, unanimement, les invectives racistes pleuvent et le groupe décide de choisir sa propre destiné en partant s'enrôler à Berlin. Seul compte le profit, chacun regarde son pas de porte quitte à fricoter avec l'ennemi tant que cela peut nous servir personnellement , nos héros arrivent donc aux portes du cirque de Franz, s'étant séparé de Matilde, la seule qui brulait du désir de retrouver Israel.