Avec son entrée en matière oscillant entre la parodie “Scary-Moviesque” et le slasher sanglant référencé “Vendredi 13”, “Freaky” est un mélange des genres plutôt réussi. À la fois teen-comédie et film d’horreur, le cinquième long-métrage de Christopher London, s’inscrit dans la droite lignée de ses deux précédentes réalisations, à savoir, “Happy Birthdead” (2017) et “Happy Birthdead 2 You” (2019). Avec une fois de plus, comme décor principal, un campus - lycéen cette fois - nous faisons la connaissance de Millie Kessler (Kathryn Newton), une jeune femme de 17 ans pas très populaire et encore moins fashion. Pour les plus anciens d’entre nous, un relent de “Sixteen Candles” et “Pretty in Pink” nous est offert. Mais l’accoutrement et la popularité de la jeune femme vont sembler bien futiles quand son chemin croisera celui du “Boucher de Blissfield” (l’excellent Vince Vaughn), un tueur en série sévissant dans la région. Par le seul pouvoir d’une dague ancestrale que le “Boucher” a dérobé lors du grand-guignolesque prologue, l’innocente victime et son bourreau vont échanger leurs corps. “Le Boucher se retrouve alors engoncé dans le corps d’une adolescente sérial-killeuse et inversement. L’échange de corps - même si ce n’est pas nouveau, “Freaky Friday” (1976) et (2003), “Volte Face” (1996) ou encore “Jeu d’enfant” (1988) - est le vrai plus de ce sympathique long-métrage. Voir Vince Vaughn du haut de ses presque deux mètres, adopter toutes les mimiques gestuelles et le phrasé de la jeune Millie est un pur kiff. Ajoutons à cela, un bon casting - juste ce qu’il faut de têtes à claques - de nombreuses références, un récit bien rythmé et quelques bonnes scènes gores et on obtient le compromis idéal entre suspense, comédie et horreur ! Un bon divertissement !!!