Qu'est que vous voulez que je vous dise ? Depuis que Ryan Reynolds a enfilé le costume de l'incorrigible Deadpool, il est devenu un gros générateur de divertissement bien débile et trash à la sauce américaine. Ça se voit pratiquement dans toutes ses apparitions, c'est le succès de Deadpool qui fait sa personnalité et ça ne le lâche plus depuis. Il faut ajouter aussi le fait que ce sont les mêmes producteurs que Deadpool qui se sont engagés à concevoir cette production, ce qui renforce encore le côté impensable de l'anti-héros de Marvel.
Ce film n'innove rien dans son scénario mais ce n'était pas le but recherché, les scénaristes ont plutôt joué la carte de l'explosivité et du divertissement non-stop, exactement ce qui se passe habituellement dans les jeux vidéo d'action ou d'aventure. Étant donné que ce genre de projet est une sérieuse combinaison entre l'humour et l'action, il ne fallait pas mettre n'importe qui derrière la caméra. C'est donc le réalisateur Shawn Levy qui a été choisi, il a déjà prouvé au public qu'il pouvait le faire après nous avoir offert la sympathique et célèbre trilogie La nuit au musée.
Donc un film où tout pète, où de la casse se produit à chaque coin de rue et que la vie est rose pour les personnages du jeu vidéo, cela n'a pas dû poser des problèmes pour le réalisateur qui a déjà réalisé des films assez similaires, avec une notion du divertissement bien définie et un style de réalisation bien plus que correct. Je n'avais donc aucune incertitude sur la bonne qualité du film. Dès les premières minutes, on balance déjà la purée et l'action donne un parfait aperçu de ce qui nous attend. Comme l'affiche le montrait très clairement, Ryan Reynolds joue encore le rôle d'une victime qui se prends toute dans la gueule, tout en cherchant le côté positif et en se comportant comme un gamin qui a beaucoup à apprendre.
Je n'ai rien à dire sur lui, c'est un acteur qui aime se faire plaisir. Le reste du casting m'importait peu, j'ai juste envie que l'actrice Jodie Comer est assez charmante, voire même assez sexy dans son pantalon en cuir marron moulant. Il y a juste Taika Waititi qui est fait vraiment des tonnes pour incarner un patron ingrat et aigrefin mais néanmoins, il développe une excellente image d'un patron qui n'a rien à foutre du bien-être de ses employés et avide d'argent. Il faut savoir que la production est découpée en deux parties, il y a le monde du jeu vidéo et le monde réel, où des informaticiens tentent de récupérer leur travail qui a été salement volé par leur patron.
Bien que cette seconde partie soit bien traitée, elle casse un peu le rythme car on est surtout plus intéressé par ce qui se passe dans le jeu vidéo que dans l'autre monde, mais honnêtement, ça passe bien. Les passages entre les deux mondes se font intelligemment et avec une certaine logique. En plus, les scènes d'action sont bien foutues et suffisamment dynamisées pour nous embarquer dans une ambiance qui décoiffe comme ce n'est pas permis. C'est un bon cocktail où toute une galerie de références de la pop culture anime agréablement la production pour notre plus grand plaisir, avec une mise en scène très soignée et une ambiance bien délassante. 7/10
Excusez-moi, c'est ça qu'il se passe quand on prend de la drogue ?