"You didn't change the game, the game changed you."

Citation de GTA V

Le cinéma Hollywoodiens me déprime, oh non je ne parle pas du cinéma américain, mais bien du système de production d'Hollywood. Après réflexion, quand on arrive dans le monde du cinéma, (par SensCritique, profession ou autres...) on fait un peu le choix entre rester un jeune marmot épaté devant n'importe quel film parce que c'est joli et avoir une vision plus triste certes, infiniment moins satisfaisante mais sans aucun doute beaucoup plus réaliste de ce qu'est le cinéma. On retourne finalement à l’éternel questionnement: pilule rouge où pilule bleue?

Oui c’est une référence à Matrix, bête et méchante, mais je suis sûr que vous étiez contents de la lire, un peu de nostalgie d’un bon moment pour vous cacher que ça va bientôt faire 800 caractères et qu’on s’est toujours pas pencher sur ce Free Guy, 800 caractères de vides et réutilisables sur n’importe quel film. Mais vous savez quoi, je pense qu’on peut encore faire mieux car Matrix c’est plus vraiment le top du top aujourd’hui chez mes spectateurs. On pourrait tenter Marvel vu le carton plein de leurs films, et même rajouter une citation de Chris Evans au cas où vous n’aurez pas compris, ou alors Star Wars, mais c’est peu être un peu lointain alors je devrais appuyer dessus et mettre un lien vers la musique iconique. Et puis après tout, pourquoi se limiter au cinéma ? Une petite référence à Portal voir même GTA V, 150 millions de jeux vendus, là je suis sûr de toucher tout le monde. Même si je n’ai jamais joué au jeu aucun problème : quelques objets de jeux vidéo classiques, un système de quêtes et beaucoup de violence et ça suffira au grand public de visualiser l’univers. Et ne nous arrêtons pas en si bon chemin, pourquoi ne pas essayer de placer des petits caméos citations de grandes stars du streaming, comme Pokimane ou Ninja, couac, je m’adresse à un public francophone donc plutôt Squeezie. Je continue d’enfermer mon personnage principal (c’est à dire le moi Lordlyonor) dans son rôle bien défini de ciné d’actu dont il aura du mal à s’échapper par la suite mais bon c’est ce que mon public veut non ?
Mais il ne faut pas oublier, car c’est bien connu, SensCritique étant un site de vieux cons, il faut donc aussi que je critiques ces mêmes joueurs. Pas de manière subtile non, ils ne pourraient pas comprendre, alors balançons juste une blague sur un ado de 22 ans un peu moche un peu gros qui vit encore chez ses parents.

Il faut aussi plein de progressisme, c’est bien connu, c’est à la mode en ce moment. Pas besoin de faire quelque chose de complexe, on peut dire qu’une femme n’a pas besoin d’hommes pour vivre mais faire prisonnière le premier rôle féminin dans une histoire d’amour, histoire qui lui servira de fin tant bien même ça n’a jamais été son objectif. Par exemple je pourrais écrire SensCritique est un site misogyne car il n’y a pas assez de femmes dessus. En plus c’est pas mal on cible un méchant très méchant qui permet aux gentils de ne jamais remettre en question leurs actes.
Mais le plus drôle dans tout ça ça va être de me faire passé pour quelqu’un de subversif avec mon style d’écriture bizarre, Ah Ah Ah, cher lecteur, je fais une critique de 3000 à 5000 caractères sur un film récent il y a rien de moins original. Je te vends peut être des rêves de marginalité dans l’art mais c’est un fait, je fais parti du système anti-artistique que je critique pour te vendre des rêve de liberté. Et le pire, c’est que même en tirant la caricature à un point révélateur tu n’arrives pas à me croire. Un piège mental aussi bien ficelé, il fallait y penser.

Alors oui, tous ne tomberont pas dans le panneaux, les habitués du site s’empêcheront de lâcher leurs meilleures critiques négatives, mais pour ça il faut qu’ils la lisent, une vue, qui pour moi vaut de l’or, or que je réinvestis dans des critiques quasiment identiques. N’est-il pas beau le système ? Que vous m’aimiez où pas vous me lisez, pour dire du mal (ou du bien) d’un système que vous engrenez vous même. C’est beau, surtout que moi je vais pas me gêner, pourquoi changer une équipe qui gagne, et je vous le promets, on va faire pareil, pendant des années, jusqu’à ce que le système se marave la gueule sur le sol, que vous ne puissiez pas le relever, d’une quelconque façon.

Mais au-delà de cet oratoire pitoyable lu par des idiots, le petit goupil en moi se pose une question, on a vu les fréquentations des salles sans Hollywood après le premier confinement (1 an déjà), alors que ce passera-t-il quand ils ne seront plus là ? Hollywood marquera-t-il la mort du cinéma ?

C’est bon, je crois que j’ai tout pour faire ma critique sur Émoji Movie euh Sonic le film ? A moins que ce soit Divergent...