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La cravate qui tue
Pour son avant-dernier film, Alfred Hitchcock revient dans son Angleterre natale après plus de 30 ans (si l'on excepte un bref intermède londonien dans L'Homme qui en savait trop en 1956), et...
Par
le 5 nov. 2019
33 j'aime
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Fren-zone
Frenzy, l'avant-dernier film d'Hitchcock qui revient à ses origines britanniques, impressionne déjà par la maîtrise de son scénario. Si la phase initiale d'installation des protagonistes est un peu longue, le film enchaîne avec des scènes palpitantes jusque la fin. La construction de l'intrigue est époustouflante : alors que le spectateur apprend très tôt l'identité du tueur en série, qui viole des femmes avant de les étrangler avec une cravate, tous les éléments à disposition des personnages portent à croire que le coupable est un homme bien innocent. Chaque élément, chaque déplacement, chaque mobile l'accable, même sans interprétation, et ce presque jusque la dernière seconde dans un dernier ressort comique (porté jusque là par la cuisine originale de la femme de l'inspecteur, aux talents de cuistot inversement proportionnel à son intuition de détective). On retient enfin l'acteur qui joue l'assassin totalement barré, au visage et au look très british, impeccable en Jack l'Etrangleur des années 1960.
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le 29 mars 2024
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