Mauvaises ondes
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le 16 janv. 2020
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Grégory Hoblit (réalisateur de "Peur primale" et "Le témoin du Mal") s’est adjoint les services d’un spécialiste de la physique théorique pour garantir la crédibilité de son histoire où il brasse de nouveau le polar et le fantastique.
Le récit prend ses racines avec une idée originale (un phénomène atmosphérique véhiculant les ondes hertziennes d’une époque à l’autre) pour vite se transformer en paradoxe temporel et s’enchaîner sur une énigme policière avec l’inutile intrusion d’un psychopathe de bazar. Sur un ton plus humoristique, ce thème avait d’ailleurs servi de noyau central à la trilogie des "Retour vers le futur".
Entraînant parfois le spectateur dans une multitude de détails, le scénario lui fait perdre certains repères. Les personnages agissant en interaction sur leur propre destin. Le sujet du film se prête à une réflexion en posant le délicat problème des choix que l’on fait et de ces conséquences sur notre existence. Au générique, on retrouve le sympathique Dennis Quaid (" L’aventure intérieure ") qui incarne avec sensibilité ce vaillant pompier père de famille découvrant une nouvelle facette de son fils, écho de lui-même dans le futur, interprété par le convaincant Jim Caviezel (le soldat déserteur de " La ligne rouge ").
Un thriller haletant, un brin nostalgique, où entre deux paradoxes, l’émotion flirte avec le suspense.
Fabien Rousseau pour Le Quotidien du Cinéma (http://www.lequotidienducinema.com)
Créée
le 18 avr. 2018
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