Mauvaises ondes
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Mon fils me dit toujours, un film c'est un théâtre de marionnettes. Quand tu voies les fils, il y a un truc qui n'a pas marché.
Dans ce film, des fils, il y en a, des plutôt gros d'ailleurs. Mais bien que l'ayant vu lors de sa sortie, je me suis laissé emporter de nouveau. Au point de ne plus voir les ficelles. Pour moi c'est un gage de film captivant.
Intervenir sur le passé est un sujet infini, tout imprégné qu'il est de sa kyrielle de paradoxes. Ici, j'aime les enchainements, et surtout la fin qui porte de l'espoir en soi.
Et puis, à l'époque actuelle de réseaux asociaux, de portables et d'internet, j'ai une grande tendresse pour cette époque où je découvrais la CB, où l'installais une antenne 4/3 sur le toit de mon immeuble (faisant allègrement chier tous mes voisins en brouillant la télé !), et lors de soirées solitaires, établir des contacts en BLU avec des personnes du bout du monde.
La CB m'a également sans doute sauvé la vie... délicate larme coulant sur ma joue !
Donc, je conseille ce film. Non pour sa qualité intrinsèque, ce qui le disqualifiera sans doute aux yeux des cinéphiles académiques, mais pour le rêve et l'espoir qu'il diffuse.
Créée
le 16 mai 2022
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