Film vu dans le cadre du greenpeace film festival. Un papou s'insurge contre la destruction de sa fôret natale, en Papouasie Nouvelle Guinée. Aux gens qu'il rencontre, il montre des images centaine d'arbres centenaires qui sont coupé chaque jour, et des troncs qui partent en Chine, avant que la matière première ne soit travaillée, puis redispachée à travers le monde. Et à la place de la fôret primaire, on plante des palmiers pour produire de l'huile de palme. Et tant pis pour la biodiversité qui disparait, tant pis pour cette fôret multi-centenaire qui a nourrit ses ancêtres.
Le coupable ? ce n'est pas le travailleur pauvre armé d'une tronçonneuse qui doit nourrir sa famille, mais le négociant asiatique qui est motivé par le profit, les représentants locaux qui laissent faire et sont probablement corrompus, et surtout les consommateurs finaux, nous, qui nous fichons pas d'où vient le bois de notre parquet ou de notre porte d'entrée.
Un film qui participe à une prise de conscience, mais je suis triste pour ce papou qui pense que le parrainage d'un acteur americain engagé ou qu'un discours au sénat français puissent inverser la tendance. Néanmoins il lutte. Et comme dirait Mano Solo : "Ce qui compte c'est pas l'issue, mais c'est l'combat, le combat !"