Allan tue accidentellement un membre de la mafia. Il n’a d’autre choix que de prendre la fuite afin d’éviter des représailles sanglantes…
La filmographie de Joseph Merhi semble n’être qu’un long fleuve tranquille de Séries B (Maximum Force - 1992 ou encore Futur Justice - 1995), des purges réalisées à destination du marché de la vidéo et dénuées du moindre talent. Et Fresh Kill (1988) ne fait que le confirmer, entre l’absence totale de scénario, de dialoguiste et de direction artistique, pendant 90 minutes, on ne cesse de se demander pourquoi on s’évertue à vouloir visionner cette daube jusqu’au bout, alors que l’on pourrait tout simplement se préserver en arrêtant le massacre au bout de la 10ème minute.
Comme toujours avec ce genre de navet, le seul plaisir coupable relève de la performance (ironie) de l’acteur Robert Z'Dar (Killing American Style - 1988), sans qui, on n’aurait jamais posé le regard sur ce film. Sa seule présence (ou devrais-je dire, son doux visage) face caméra suffit à nous redonner foi dans le film et poursuivre le visionnage jusqu’au bout (il incarne un Tony Montana du pauvre et nous offre une mémorable scène de strangulation).
Mais au final, l’ensemble n’en reste pas moins un calvaire et les apparitions de Z'Dar se comptent sur les doigts de la main.
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