Le Far West est plus sauvage que jamais.
En effet, un tueur psychotique a trouvé un nouveau terrain de jeu.
Un endroit où les gens disparaissent régulièrement: La frontière américaine.
Ce qui lui permet de perpétrer ses crimes de manière quasi inaperçue.
Mais un homme lancé à sa poursuite, est bien décidé à le mettre hors d'état de nuire définitivement...
From Hell to the wild west est un western horrifique de René Pérez de 2017.
A l'exception de rares films comme Bone Tomahawk, peu de réalisateurs ont tenté d'hybrider ces 2 genres cinématographiques.
Le film est aussi le premier d'un acteur connu sous le nom de Robert Bronzi, de son vrai nom Robert Kovacs. L'acteur qui ressemble beaucoup à Charles Bronson, est venu au cinéma sur le tard. Il parle peu et bénéficie d'une musculature moins sèche que le célèbre acteur.
Le film serait inspiré de faits réels.
Un film fauché et des enjeux mal mis en scène.
René Pérez a dû bénéficier d'un budget ultra réduit pour faire le film. Les protagonistes ne sont jamais bien nombreux dans le champ de la caméra et on entre -bien trop-rapidement dans le vif du sujet avec bien peu d'explications. Au bout de 5 minutes, générique compris, l'homme sans nom (Robert Bronzi) est déjà sous la menace d'une arme tenu par un shérif adjoint alors qu'il allait empêcher l'agression d'une jeune et jolie jeune femme par un sadique cagoulé armé d'un hachoir.
Le ton du film est donné. Peu de temps après, d'autres jeunes et jolies jeunes femmes débarquent en ville, alléchées par des boulots d'"hotesses". Arrivées sur place, elles constatent que la ville est déserte et sont rapidement prises en chasse par notre tueur psychotique qui les débite au hachoir. Quasi mutique et un peu plus rapide pour la course à pieds que ses futures victimes, on ne saura jamais pourquoi il préfère les éviscérer plutôt que de leurs faire subir les derniers outrages....
Pendant ce temps et de nos jours, dans une bibliothèque, un professeur et son étudiante discutent de la migration possible de Jack l'éventreur du quartier de White Chapel pour le Far west compte tenu des sévices identiques infligés aux victimes.....Pérez ne se contente pas de faire des films, il fait aussi de l'histoire comparée en matière de criminologie.
Le film dure 87 minutes mais le temps m'a semblé long tant la trame du film est réduite ainsi que son budget. Certaines scènes sont involontairement comiques.Soupçonné d'être le maniaque, l'homme sans nom passe son temps à essuyer des coups de feu et à répliquer. Peu de balles trouvent leurs cibles au cours de fusillades particulièrement mal mises en scène. De plus, les détonations font la plupart du temps un bruit de pistolet à amorces (Je n'avais jamais entendu ça...). Entre 2 coups de feu manqués, l'homme sans nom parvient à prouver son innocence auprès du shérif en chef, planqué derrière le même arbre que lui, lors de l'un des rares dialogues du film....
Et pendant ce temps, on apprend vraiment peu de choses sur le serial killer du Far west...
Le seul véritable atout du film est son casting féminin. René Perez sait choisir ses figurantes blondes ou brunes, blanches ou de couleur, elles sont toujours de toute beauté et le réalisateur trouve toujours le moyen de montrer une généreuse poitrine ou un super galbe de jambe au détour de quelques scènes. Il en sera d'ailleurs de même dans son dernier film Cry Havoc (2020), un film horrifique bisseux et gore assez vite expédié, mais tout de même moins médiocre que From Hell to the Wild wild west.
Dans le genre bisseux contemporain et avec le même Richard Bronzi, j'avais trouvé des qualités à Cry Havoc, The gardener (2021) ainsi qu'à Escape from Death block 13 mais cette fois, le compte n'y est pas.
Teaser
Ma note: un petit 4/10