3e volet de la saga lancée par Wong Jing, ce 3e film ne jure pas dans le lot et offre 1h45 de purs délires Wong Jingien, et il est en forme ! Bourrés d'humour non sensique et absurde ( Nick Cheung qui hypnotise Chow Yun Fat en se balançant avec un drap et finit la tête coincé entre deux barreaux de cellules, Andy Lau se battant avec des clones de lui-même robots, j'en passe et des meilleures) et de quelques scènes d'action sympa ( en prison, le final); on n'a pas le temps de s'ennuyer ! Et franchement, j'ai passé un super bon moment, comme avec les 2 précédents volets.
Ne pas aimer ce film, c'est renier l'humour gras cantonais et débile de Wong Jing. Bon sang, ce 3e volet est digne des Eagle Shooting Heroes ou autre Boys are Easy ! Et un casting pareil en 2016, franchement, on se croirait revenu en 1993 ! Tous s'éclatent d'ailleurs comme des petits fous. Jacky Cheung est génial en méchant ( et nous gratifie au passage d'une superbe et mélancolique chanson).
Le film s’efforce d'être cohérent avec ses précédents volets, et on retrouve avec plaisir Ko Chun et son disciple joué par Andy Lau. Qu'est ce que j'aurais aimé un caméo de Joey Wong en bonus ^^ Ou Tony Leung KF ou Stephen Chow, pourquoi pas... C'est avec plaisir qu'on assiste de nombreux hommages au cinéma HK ( Prison on Fire, Eagle Shooting Heroes, The Killer).
Absurde, débile, drôle et rythmé, avec un casting incroyable, From Vegas To Macau 3 boucle une formidable trilogie.