C'était mignon. Après les aperçus toujours très sombres qu'on a pu avoir de l'adolescence à travers les Larry Clark, Gregg Araki et autres Sofia Coppola (ah ! ces vierges suicidées...), c'est limite rafraichissant de voir, que l'adolescence ce n'est pas que de la violence, de la souffrance et de la destruction. On nous narre ici une histoire d'amour, une découverte mutuelle, hésitante et qui aboutit finalement. Et puis ça parle d'ennui, et d'hésitation. Personnellement ça m'a semblé plutôt juste, et on n'en a pas fait tout un plat, ce qui ajoute encore du mérite à ce "petit film sans prétention" (et on remercie Marius pour sa pertinence dans la dénomination de liste).