Purgatory.
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Après la folie d'Apocalypse Now, on aurait pu en redemander, vouloir une autre guerre du Viêt Nam réchauffée mais insipide. Au lieu de tout ça, Full Metal Jacket est un film de guerre qui ne cède pas à la tentation du spectaculaire. Kubrick veut nous faire méditer sur une émotion. Ce ne sont pas les avatars de la guerre, son délire, et ses outrances qui l'intéressent. Ce qu'il nous montre, c'est comment fonctionne cette machine, sur quelles normes elle se constitue. Les acteurs sont interchangeables comme les soldats, incarnant une fonction qui vise à l'annihilation de l'ennemi par la négation de son propre moi (Kubrick était un philosophe refoulé). La guerre est réduite à son essence: Le soldat s'ennuie, il a peur. Il est là, vivant, et puis il n'est plus là. Mort. Tout le film se condense dans le gros plan du visage figé de Joker qui vient d'achever la Vietnamienne, et où passent toutes les émotions que nous avons accumulées.
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Créée
le 23 mai 2023
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