Faire du "cinéma" comme Quentin Dupieux c'est pas compliqué finalement, il suffit de trouver le bon filon. Faire un ou deux films faussement absurdes au moment où tout le monde en avait un peu plein le cul d'un cinéma formaté et dupliquer la formule à l'infini. Si de temps en temps on a de la chance, force est de constater que le pépère se repose un peu trop sur sa formule. Entre deux bières avec ses potes célébrités ils doivent se marrer à se balancer des mots randoms pour pifer le prochain film et se faire un peu de blé par la même occasion.
Alors on les aime bien les pépères. Mais on les aime bien une fois, deux fois pis au bout d'un moment y en a un peu plein le cul de voir autant de vacuité à l'écran avec un ballecouillisme on ne peut plus nauséabond.
Pour ma part ça a vraiment commencé à me les titiler sévère avec Au Poste !, qui, sous prétexte de n'avoir rien à dire ni à mettre en scène se reposait exclusivement sur sa volonté d'être drôle et décalé grâce à ses comédiens. Si Poelvoorde était au top comme d'habitude (pourtant il est pas aidé sur ce coup là) les autres c'était vraiment la cata. Et je commence à en avoir plein le cul de ce gros Ludig qu'on nous fout à toutes les sauces et qui est tout sauf drôle (déjà le Palmashow était une arnaque sans nom) et surtout, tout sauf un comédien.
Dommage pour moi parce que ce gros nul est depuis dans tous les films de Oizo, notamment dans cette énorme merde de Mandibule.
Mais on va dire qu'au moins les autres films de Dudu tenaient leurs concepts, or ici queuneuneu des super-héros du tabac avec lequel le film débute puisque très vite cette petite bande va se retrouver au camping à se raconter des histoires qui font peur (mais en fait ça fait pas peur lol) autour du feu, l'occasion de voir une série de vignettes toutes plus nulles les unes que les autres histoire de foutre à l'écran les célébrités du moment. Vous n'aviez pas ri avec l'horrible prestation d'Exarchopoulos dans Mandibules, la revoici. Vous n'en pouvez plus de Blanche Gardin, elle arrive dans la dernière histoire vous inquiétez pas. Et ô surprise Vincent Lacoste joue comme d'habitude son éternel rôle d'ado attardé, Zadi joue euh, ben pareil, Lellouche joue Lellouche, ici on s'est pas foulé, on est à la maison et ça ronronne sécoss.
Bien sûr le tout est comme d'habitude éclairé par une lumière dégueulasse (non Dudu tu n'es pas un bon chef op) et cadré en plans fixes à base de champs-contrechamps aussi chiants que ce film qui parait interminable alors qu'il dure qu'une putain d'heure et quart. C'est juste pas possible.
"Oui mé cé un ommage aux série du cleub doroté, à v kom visiteur et à fé moi peur du cul tu comprend, anfin à cette épok kwa"
Ah oui.
Mais bordel qui se souvient de quoi que ce soit une fois un film de Quentin terminé ?
Quentin prends des vacances et barre toi avec tes films concept de merde par pitié.
Heureusement, Dieu a donné un don à Quentin, celui de ne pas dépasser 1h20, on continuera de prier tant qu'il faudra.