Sur un scénario du prolifique Barry Wong Ping-Yiu (Heart of Dragon, 1985) et Susan Chan Suk-Yin faisant ses premières armes, ce onzième film de Frankie Chan est une comédie honnête qui se tient.
Fun and Fury est de nature classique. Les évènements s’enchaînent sans difficulté jusqu’à ce dénouement final un peu plus nerveux, contrastant avec le reste du film. Une grosse partie étant la comédie jouant sur des mises en situations légères et agréables à suivre. De son côté, Leon Lai viendrait presque à surprendre dans son jeu. Il est à la fois sobre et offrant la mimique de circonstance. Côté martial, le bonhomme se débrouille plutôt bien et offre une prestation virile. Par moment, il est assisté d’un Frankie Chan qui s’efface volontiers, si ce n’est dans la dernière partie où il est plus présent notamment face aux méchants de services : Winston G. Ellis, offrant pour l’occasion la séquence WTF ?! de Fun and Fury, celle des petites voitures et Kim Maree Penn vêtue de métal qu’on pourrait presque croire échappée d’une production SB de kung-fu. Les deux divertissements qui cohabitent dans cette pellicule sont donc la comédie avec la romance qui s’invite et la partie action qui table essentiellement dans les combats au corps à corps. Bien entendu, on n’échappe pas aux fusillades et autres explosions attraits à ce genre de production. La partie comédie ne fait pas toujours mouche et tombe parfois à plat. Mais elle n’est pas désagréable et il arrive que le sourire s’affiche de temps en temps. La partie action est ponctuelle dans les trois-quarts de Fun and Fury puis elle se lâche pour conclure ce métrage.
Fun and Fury est une comédie d’action amoureuse qui se laisse regarder, sans être non plus un divertissement majeur. Il est plaisant le temps qu’il dure mais à part cela, il a du mal à perdurer en mémoire, tant il est banal et sans réel impact.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/05/31/fun-and-fury-1992-frankie-chan-avis-review/)