Durant mes puériles années fin 80 je découvre Mad Max 2 en VHS. Choc. En plus du pur plaisir cinétique et visuel pour l'adepte de films de genre (western et anticipation se croisent ici) c’est une vision pessimiste dans les traces des philos de Nietzsche, Hobbes ou Schopenhauer qui en certains points se concrétisent dans ce fantasme mécanique de destruction de l’Humanité par elle-même.
Les infos matinales ressemblant de plus en plus à un préquel des premiers films (qui étaient déjà la face B du libéralisme sous permanente peroxydée 80s), c’est bon de retrouver les thèmes et leurs actualisations sur grand écran avec le récemment sorti "FURIOSA", toujours du papa de la saga, Georges Miller.
"Ô Humain, assume dans ce divertissement HQ ton reflet de créature profondément (auto)destructrice*. Et puis quitte à consu(om)mer : va vraiment le voir en salles et réjouis toi car au fond c'est avant tout du bon cinéma d'aventure."
*« Le cerveau humain poursuit cinq objectifs essentiels : se nourrir, se reproduire, acquérir du pouvoir, le faire avec un minimum d’effort et capter maximum d’informations sur son environnement. Ces cinq objectifs sont au service de la survie des individus. Lorsque nous atteignons un de ces objectifs, le striatum, un sous-ensemble du cerveau que nous partageons avec une grande partie du règne animal, nous récompense par un shoot de dopamine, l’hormone du plaisir. » Sébastien Bohler (Le Bug Humain)