Premier visionnage raté.
Même si le titre indique effectivement un focus sur Furiosa, je ne pouvais m'empêcher d'avoir des attentes en comparant avec son prédécesseur.
Une chose est claire : Les effets spéciaux sont manqués. Ce qui avait fait la renommée de Mad Max 2015, c'est les plans démentiels en prise de vue réel, le tout entouré de zooms, de mouvement de caméra vifs et de musique épique.
Dès le début de ce film, je ne peux que remarquer les imprécisions dans les mouvements des animations CGI, qui viennent même parfois s'inviter au premier plan de certaines séquences.
La mère de Furiosa est charismatique au demeurant, mais bon vas-y la meuf c'est une assassine pro sniper, une mécano moto hors pair, carrément ça fait de la moto pied nu alors que de base elle vit pépère dans son petit bout d'oasis rempli d'agriculteur. Ça manque de background et j’ai du mal à y croire.
On retrouve un manque de cohérence sur certains choix, sans parler de réalisme, mais qui vont venir me sortir du scénario tout au long du film.
En général je trouve que ça manque cruellement de musique.
Je cherche le fantôme de Mad Max 2015 dans chaque scène de cet opus.
Cela va sans dire que cela a entièrement conditionné ma séance, un film que j'ai finalement trouvé long.
Même si on retrouve vite fait une pâte Mad Max 2015 dans la dernière séquence d'action, on est ramené dans le calme qui caractérise mieux ce film. Cela est logique pour la continuité de l'histoire.
Après réflexion post séance, Je peux tout de même noter la cohérence et l'acting du personnage de Furiosa. On retrouve le monde de Mad Max développé dans un plus grand détail et sous un autre angle.
Chris Hemsworth apporte une vibe Avengers a la soirée que je n'ai pas trop apprécié.
Pour être plus sérieux, les personnages sont charismatiques, et évolues de manière intéressante tout au long du film.
Un second visionnage est de mise, pendant lequel je pourrais me concentrer sur ce qui fait de ce film un bon film, et non pas la suite d'un bon film.
Dans tous les cas, la critique générale est positive, George Miller nous a montré qu’il est plus que capable de changer les codes pour faire vivre une saga sans bis repetita.