Monde postapocalyptique, paysages désertiques et moteurs rugissants, ces quelques mots suffisent à résumer l'univers de la franchise Mad Max.
Afin de répondre aux questions des spectateurs sur les origines de Furiosa, héroïne aussi redoutable qu'envoutante, George Miller nous propose 2h28 de divertissement.
Enfant, Furiosa ( interprétée par Alyla Browne) vit dans un jardin d'Eden, paradis vert qui a échappé à la désolation du désert. Cet oasis va être mis en péril par l'arrivée de pilleurs, qui mettent la main sur la jeune fille.
Luttant pour ne pas donner d'indications sur la terre fertile dont elle vient, Furiosa se fait passer pour muette, face à l'impressionnant et impitoyable Dementus ( interprété par Chris Hemsworth), chef d'une armée de brigands qui survivent en détroussant tous ceux qui se trouvent sur leur passage. La haine va naitre dans son coeur lorsque Dementus va mettre à mort la mère de Furiosa ( Charlee Fraser).
Livrée à elle même, Furiosa, devenue adulte ( interprétée par Anya Taylor-Joy ) va devoir se battre pour sa vie, afin de retrouver sa vie d'avant, loin de la violence des hommes.
Ce préquel de Mad Max : Fury road nous livre de précieuses informations sur l'univers de George Miller, un royaume néo féodal ou violence et traitrises sont reines. On retrouve la photographie splendide fidèle au réalisateur australien, avec un casting quelque peut changé, sans pour autant déranger le spectateur.
Chris Hemsworth signe un tyran sociopathe convaincant, qui pourrait se révéler brillant si l'acteur connu comme le super héros Thor souhaitait changer son image de montagne de muscles séduisante et sympathique. Anya Taylor-Joy semble elle se parfaire dans le rôle de Furiosa, challenge risqué après avoir succédé à Charlize Theron. Le face à face entre les deux protagonistes est prenant, la tension des combats palpable, on notera cependant quelques longueurs ( Fury Road n'avait duré que deux heures, en comparaison) ainsi que des enjeux moindres que le volet précédent.