La romance avec le chauffeur est la douceur que j'attendais depuis 1979.
Tous les acteurs sont employés au meilleur de leur potentiels ou de leurs fêlures.
L'histoire n'est plus follement bidimensionnelle comme dans Fury road. On voit du paysage !
Des Everest de sable à en faire pâlir de jalousie Denis Villeneuve...
Des enjeux plus complexes que dans Dune. Avec en prime, un peu de cannibalisme en guise de cerise sur le lombric. Pas de sexe par contre. Ils ont pas le temps.
Tout cela m'évoque Louis Aragon :
"...
Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureux
..."