Ambiance Mad Max….mais au féminin

• Cet épisode nous narre la vie Furiosa. Jeune fille enlevée par de dangereux motards qui souhaite répandre la nouvelle qu’il existe encore un monde saint sur cette terre. Une horde meurtrière attend l’enfant qui va tout faire pour survivre dans ce monde de psychopathes dégénérés.
• Monsieur George Miller plutôt bonne prestation pour cet avant « Furry Road ».
  Nous retrouvons ce qui a fait le succès de ce dernier nommé. Des images époustouflantes, des personnages impressionnants qui donnent une dimension démoniaque au film. Les cascades et effets spéciaux sont aux rendez-vous. Bon, arrêtons d’être que gentils.
  Vous pouvez mettre le paquet sur le son , les images , l’action etc…. Car pour l’histoire vous ne changez rien depuis Mad Max 2 …que des copies conformes sur l’écriture du scénario.
  Bref la richesse des personnages vous sauve les fesses.
• Anya Taylor Joy(Furiosa adulte) est parfait en phase avec son personnage. Un petit bout de femme incarnant une personne qui n’attend rien de bon de la vie et qui va se battre par tous les moyens pour survivre. Une âme pure comment peut-elle le rester dans un monde aussi pessimiste où la violence des hommes entraînera leur perte. Elle a pris la mesure de l’importance d’un tel personnage… bravo !
• Alyla Brown(Furiosa enfant) elle aussi tient correctement son rôle. Propulsée d’un monde intentionné dans une existence sans foi ni loi à part celle des plus forts.
• Chris Hemsworth(Dementus) lui vient de me surprendre. Abonnés aux rôles de beau gosse justicier, là interprétant celui que l’on va détester, et bien pari réussi. Il incarne correctement ce personnage atypique, violent et dégénéré, avec une soif incommensurable de pouvoir.
• J’évoquais précédemment la richesse des personnages qui nous dissimule la pauvreté de l’historique. Prenons Immortam Joe( Lachy Hulme) et Rictus Erectus (Nathan Jones) déjà dans le long métrage antérieur, ils sont presque inévitables pour la chronologie des actions et ossature de l’histoire. John Howard (le Mange Personne), Lee Perry ( le Meunier à balles) et enfin le nouveau George Shevtsov (l’Homme Histoire) trois petits rôles mais plutôt incontournables pour l’équilibre de la narration.
• Bref rien de vraiment nouveau dans ces décors australiens….enfin je crois. Ni dans l’histoire mais largement compensé par une imagination débordante pour ce qui est de créer des intervenants imaginaires… là chapeau ! Ayant vu tous les longs métrages de la saga au cinéma ou sur petit écran maintes et maintes fois, je pourrais me lasser mais pour le moment je vais prochainement le revisionner.

** Présent dans cinémathèque perso

• Vu sur grand écran