« La grande aventure de Bender », n’est pas un véritable long-métrage, comme on l’entend, mais un épisode de la série, plus long, construits sur un rythme bien précis afin de pouvoir être découpé en plusieurs segments afin de correspondre aux formats habituels des épisodes lambda pour la télévision (vous n’avez pas tout compris, ce n’est pas grave !). Plusieurs films sont ainsi produits et constituent la cinquième saison de Futurama. Si les épisodes télé peuvent m’intéresser durant 20 minutes (j’apprécie la série, de temps en temps), les 88 minutes du film en question me paraissent trop longues, sans doute car elles obéissent au même schéma que les épisodes classiques. L’intérêt pour moi est donc décroissant durant le visionnage. Au départ, je me suis dit : « Trop chouette, Futurama en film, je vais me régaler », puis : « ça commence à être long », et enfin : « OK ! Là ça devient vraiment chiant ». Le problème vient du rythme effréné qui n’est pas adapté pour un long format, mais surtout d’une histoire de voyage dans le temps et de paradoxe temporel, sans queue ni tête, qui a tendance à tourner un peu en rond. Par-dessus tout, la perte de la voix française officielle de Fry, Alexis Tomassian (que j’adore, et qui est injustement trop méconnu) est un véritable choc pour nos oreilles attentives. Je me suis arrêté a 20 minutes de la fin sans avoir envie d’en voir plus, peut-être avais-je atteint mon cota de « Futurama », voilà ce qui explique la note minimum que j’attribue à ce film. D’une part, ce n'est rien de plus que des épisodes de la saison 5, regroupés sur un long format, d’autre part il n’y a aucune autre valeur ajoutée au « long-métrage » (pas plus de soin dans l'animation, comme dans les autres secteurs, sauf peut-être dans le scénario, grâce aux révélations sur les origines de Fry et sur la raison de sa présence dans le futur). Je m’attendais à une véritable production digne de ce nom, à l’image de « Les Simpson, le film », et j'ai donc était déçue.
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