Au conservatoire de Vienne, le célèbre ténor Eric Walter dirige la classe de chant de futures cantatrices. Ce qui nous vaut de voir Brigitte Bardot chanter Wagner...
Après un début fantaisiste, Marc Allégret n'utilise plus le conservatoire que comme le décor de bluettes puériles et stupides qui tournent aux mauvais mélo. Car le ténor Walter joué paresseusement par Jean Marais, altier et élégant dans ses costumes sur mesure, est si beau qu'il fait fantasmer toutes les apprenties cantatrices. Mais il est aussi un homme à femmes. Le film devient vit une romance pour midinettes.
Jean Marais, suivi comme son ombre par son assistant et répétiteur (Yves Robert, insignifiant et franchement déclassé) compose un personnage horripilant tant il manque de matière. Le réalisateur semble juste attendre de son acteur qu'il joue les séducteurs quadragénaires pour jeunes filles rêveuses, et ce dernier n'existe pas en artiste lyrique, sinon pour nous faire sourire tellement il est peu crédible.
Je ne ne connais pas le roman d'origine mais son adaptation -avec Vadim aux commandes pour son épouse Brigitte- produit un scénario d'une rare pauvreté et aux péripéties grossières.