Réalisé par Dean Parisot à la toute fin fin des années 90, Galaxy Quest est un pastiche du cinéma de science-fiction, rendant hommage au passage à l'univers de Star Trek et des trekkies en particulier.
S'ouvrant sur une parodie bon enfant de la série imaginée par Gene Rodenberry, Galaxy Quest semble prendre un malin plaisir à égratigner le monde des conventions, à taper sur ses comédiens has-been prisonniers de leur rôle et limite condescendants envers leur audience. Entre un Tim Allen en mode diva rappelant l'inévitable William Shatner, une Sigourney Weaver plantureuse réduite à répéter inlassablement les ordres de l'ordinateur de bord, un Tony Shaloub planant à dix milles pieds et un Alan Rickman blasé mais tentant de rester digne comme il peut, le casting s'avère aussi agaçant que touchant, caricatures qui trouveront peut-être le chemin vers une nouvelle gloire et une possible rédemption.
Une fois que la véritable aventure spatiale décolle, Galaxy Quest met les formes, fait péter les effets visuels rutilants et la bande son exaltante, ne tournant jamais son récit au ridicule. S'il s'agit bel et bien d'une comédie, les éléments les plus fantaisistes trouvent un bel écrin, Galaxy Quest restant avant tout un space-opera fun et bien foutu, plus d'une fois spectaculaire.
Construit autour d'une intrigue convenue et d'un humour loin d'être fin, Galaxy Quest rempli pourtant son contrat, divertit sans prendre son sujet de haut et démontrant un véritable amour pour ses personnages délicieusement détestables. Ce qui, malheureusement, est de plus en plus rare dans la comédie hollywoodienne.