A trop vouloir en montrer, on finit par ne plus rien raconter et c’est un peu le souci avec ce documentaire.
En sus d’un découpage que je qualifierais poliment de chaotique, ou les points de vue et les sujets s’entremêlent sans réelle logique ni ligne directrice, ce making-of échoue à nous apprendre quoique ce soit.
Les sujets sont traités uniquement en surface et rien n’est suffisamment approfondi. La saison 8 était celle de la démesure et si l’on nous montre le « pourquoi », on n’oublie trop souvent d’aborder le « comment ».
On passe du coq à l’âne sans réellement exposer les défis qu’on dû relever les équipes techniques, quand bien même on conçoit facilement les enjeux majeurs avec lesquels ils ont jonglé. Ces travailleurs de l’ombre, qui ont fait briller la série des années durant, auraient mérité que l’on s’attarde un peu plus sur leur extraordinaire travail.
Même cette emphase sur les figurants, qui était en soi une idée originale, n’apporte rien de particulier à l’ensemble. On suit simplement un fan qui tourne dans la série, rien de plus.
Il reste au final un paquet d’images sympa sur les coulisses de cette saison, de quoi apprécier l’ambiance sur le tournage et de voir les acteurs sous un autre jour. C’est agréable mais ce n’est clairement pas ce qu’on attend d’un making of sur la plus grosse production jamais vue à la télévision.