On devrait passer directement du dimanche au mardi
Suite aux retrouvailles avec son père, Garfield doit dérober une profusion de litres de lait pour payer une dette de celui-ci.
L’histoire traite de la quête des origines, la seconde chance et du pardon pour un résultat familial et parfois cocasse, mais surtout extrêmement aseptisé. Le réalisateur omet d’inclure les aspérités du matou auburn en réalisant un métrage qui n'a plus grand-chose à voir avec l'esprit subversif du Garfield du comics strip en le rendant affable, délicat, héroïque, leste et même mignon (profanation ultime pour les férus de la bande dessinée), il ne garde comme caractéristique que sa gloutonnerie. De plus, l’écriture des personnages est très fade et celle du scénario excessivement schématique. Laissez-le donc se pourlécher devant d’opulentes lasagnes et abhorrer les lundis tranquillement.