Chat obèse
Garfield subit un nouveau colocataire : le chien Odie. Une nuit, le matou le met dehors, irrémédiablement, il s’échappe.
Honnêtement, cela ne m’aurait franchement pas dérangé que tout le métrage perpétue ce qu’il accomplissait au début, c’est-à-dire être pareillement à la bande dessinée une succession de gags. De plus, il est plus profond qu’il n’y paraît ; en effet, le film propose une vision astucieuse de la fin de l’enfant unique et le temps du partage. J’ai retrouvé la grosse bête caustique, voire méchante de la BD. J’aimerais revenir sur une scène en particulier : celle où Jon lui demande de chasser une souris et il rétorque sagacement de le faire lui-même, là le chat ventripotent refuse d’être un Sisyphe poussant vainement son rocher et il brouille le rôle de maître. La voix de Bill Murray convient merveilleusement au félin replet.