Inutile de s'attarder sur ce qu'est devenu Steven Seagal et sa carrière. Empâté, il ressemble plus à un clone de Bud Spencer qu'au combattant efficace et brutal qu'il était à l'époque de Nico. Il ne se bat plus, n'apparaît plus que pour quelques scènes, autant qu'il arrête les frais.
Coréalisé par le français Philippe Martinez qui avait réalisé le glauque L'empreinte de la mort avec Van Damme en 2004, General Commander traite du trafic du don d'organes et de sa lutte par une sorte de groupe de mercenaires dirigés par Steven Seagal plus ou moins affilié à la CIA.
On navigue entre Hongkong, Bangkok, Phnom Penh pour suivre ces mafieux à la trace mais de l'action, si c'est ça que j'attendais (on est dans un film avec Steven Seagal après tout) à part au début et à la fin, il n'y en a pas vraiment. Comme l'opération de départ s'est soldée par la mort d'un de membres du commando de Jake Alexander, tous se lamentent auprès de leurs proches. Et puis, c'est tout.
Le méchant de fin se fait latter en deux secondes par Seagal qui peut retourner ensuite faire un câlin à sa copine asiatique.