Boys needs mom.
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le 1 oct. 2013
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Pur produit des années 80, Génération perdue recycle à sa sauce la formule des Goonies (des ados partent à l’aventure, ici contre des vampires) pour un film fantastique familial. Le résultat est franchement sympathique même s’il n’égale ni les grands films pour ados des années 80 ni les incontournables du film fantastique de cette décennie. Avec sa bo très rock, son humour qui fait mouche et ses seconds rôles déjantés, le film a une véritable identité qui sait être efficace. Les effets spéciaux, s’ils sont minimalistes, sont particulièrement efficaces et le résultat sait être gore quand l’intensité monte d’un cran. Porté par de jeunes acteurs, certes pas tous totalement convaincants, mais globalement plutôt à leur aise, l’ensemble reste un témoignage de la jeunesse de l’époque (les punks, le hard, les bandanas, les vidéoclubs) et de la Californie (ah, ces bons feux de camp sur la plage le soir sous la lune).
Si la filmographie de Joël Schumacher est plutôt inégale, il reste un bon faiseur plutôt doué quand il s’agit de créer des ambiances. C’est ce qu’il réussit tout particulièrement ici en mêlant film pour ado, horreur et comédie, un cocktail plutôt casse-gueule. On retrouve également la patte de Richard Donner, prévu au départ à la réalisation et finalement coproducteur. Mais Génération perdue n’est pas qu’un film d’ambiance, c’est aussi une succession de scènes d’action vraiment maîtrisées, à la fois dynamiques et toujours lisibles, comblant les faiblesses de son budget par des choix pertinents (comme l’utilisation, à plusieurs reprises, de la caméra subjective qui prend le point de vue des vampires). Le final dans la maison est particulièrement bien réussi avec des combats qui ne sombrent jamais dans le grotesque.
Film sympathique, Génération perdue est un peu fourre-tout. Ce n’est pas un vrai film de genre comme d’autres de son époque (on pense, notamment, aux films de Joe Dante ou de John Landis) mais il est efficace à défaut d’être vraiment marquant. Un produit vraiment hybride qui reste une agréable curiosité.
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Créée
le 20 mai 2023
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