Boys needs mom.
Le gus a beau avoir commis l'irréparable en participant à cette gigantesque fumisterie que fut le diptyque "Batman forever" / "Batman et Robin", et avoir attenté à la pudeur de nombreux cinéphiles...
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le 1 oct. 2013
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Corey Feldman a été le précurseur de tous les #MeToo d'aujourd'hui. Et il fallait à l'époque un grand courage pour s'attaquer seul à Hollywood, et plus précisément au producteur Harvey Weinstein. Mais Corey est exactement aussi tête brûlée que les personnages d'ados qu'il jouait au cinéma... quand j'étais ado moi-même! Naturellement, il en a pris plein la gueule: First, they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win.
Enfin, you win... You win pas tant que ça. Les fumiers sont toujours là.
Bref, j'ai eu envie de me repasser un ou deux films, dont celui-ci. La première fois, je l'avais regardé en anglais puisque, à l'époque, j'étais aux Etats-Unis. Mais dès le début, j'ai bondi en entendant les dialogues "antifascistes" à la con, complètement décalés, à un point intempestifs et invraisemblables pour ce film, que, totalement incrédule, je suis allé vérifier le script original.
Voici deux exemples:
EXEMPLE 1 Edgar: We're on the right trail. Flies and the undead go together like bullets and guns. Come on.
EXEMPLE 2 Edgar: We trashed the one who looks like Twisted Sister! Alan: Totally anniliated his night-stalking ass!
TRADUCTION FIDELE:
Edgar : Nous sommes sur la bonne voie. Les mouches et les morts-vivants vont de pair comme les balles et les flingues. Allons-y.
Edgar : On a pourri celui qui ressemble à Twisted Sister ! Alan : Il a totalement anéanti son *** de traqueur nocturne !
TRADUCTION "MITTERRANDIENNE":
Edgar: On est sur la bonne voie, car, mon cher, les mouches ça va aux vampires comme la connerie aux fachos (???)
Edgar: Nous on s'est payé le grand blond (???) aux rangers noires (???). Alan: On lui a nettoyé sa gueule de nazi (???) qu'il en reste aucune trace.
Il n'est absolument pas question de "nazis" ou de "fachos" dans ce film, mais apparemment, il ne fallait pas laisser passer l'occasion sous Mitterrand de faire du bourrage de crâne intensif pour polariser la jeunesse sur ces conneries. Telle était la politique de l'époque, où Mitterrand - qui, fonctionnaire zélé de l'"Information" (=la propagande nazie) du gouvernement collabo de Vichy, avait servilement demandé la francisque à Pétain en 1942 - où Mitterrand, donc, avait manoeuvré pour que tous les thèmes légitimes d'opposition à son régime néfaste soient récupérés par le FN, assimilés "fascistes" par contagion, et deviennent par suite impraticables politiquement. Ce même Mitterrand, avec sa sale gueule grotesque et repoussante de vampire des Carpathes, et son sinistre accoutrement rouge et noir, qui a été beaucoup plus que complaisant avec les réseaux criminels dont Corey Feldman fut la victime (je commence par qui? Pierre Bergé? Frédéric Mitterrand? Polac? Matzneff? Nicholas Glencross? Allez, j'arrête: je vais vomir). Le vrai vampire était de l'autre côté de l'écran. Le vrai vampire, avec sa clique d'affreux, c'était Mitterrand.
Le film ne m'a pas paru très bon des dizaines d'années plus tard. En revanche, l'entendre dans sa version française frelatée m'a rappelé à quel point l'époque mitterrandienne avait joué un rôle toxique dans la subversion mentale systématique, oui: dans la manipulation subliminale des jeunes que nous étions. Du bourrage de crâne, littéralement.
Il s'agissait de conditionner, de programmer, de pavloviser un déclenchement de haine automatique chez les jeunes influençables à la simple évocation irrationnelle d'un prétendu "facho" (désigné par le pouvoir mitterrandien), à la manière de cette "suggestibilité post-hypnotique" que Gérard Miller - encore une figure mitterrandienne "antifasciste" - se vantait chez Ardisson d'utiliser chez ses "patientes". Comme l'avouait Lionel Jospin sur un plateau de télé il y a quelques années: "il n'y a jamais eu de menace fasciste" et tout "l'antifascisme n'était que du théâtre". Par contre, le pouvoir pouvait faire tuer socialement, voire physiquement tout opposant par un conditionnement médiatique constant.
Il faudra un jour qu'on s'intéresse à la "programmation neuro-linguistique" de la "Génération Mitterrand".
Si vous visionnez ce film, faites-le en anglais.
Créée
le 29 mai 2024
Modifiée
le 29 mai 2024
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