La Galice jusqu'à l'hallali
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La xénophobie est un thème qui semble obséder les cinéastes magyars, et pour cause, dans une société où le nationalisme a repris une vigueur nouvelle ces dernières années, de même que des idées suprémacistes assez nauséabondes. Genesis, le deuxième film d'Arpad Bogdan, a pour événement central une attaque et un meurtre dans la communauté rom, laquelle cristallise beaucoup de haine raciste. Le film se divise en trois parties égales qui permettent de suivre chacune un personnage mêlé directement ou collatéralement à ce drame : un enfant, une jeune fille et une avocate. Tout n'est pas toujours très clair dans la progression de la narration mais au spectateur de faire l'effort pour comprendre tous les tenants et les aboutissants et on y parvient sans trop de difficultés. En revanche, sur la réalisation, il y a beaucoup à redire. Toutes les scènes brillent, si l'on peut dire, par l'obscurité dans lesquelles elles sont montrées. Noir c'est noir, mais on aurait aimé y voir davantage. La caméra est assez souvent tremblante et le pire ce sont ces gros plans systématiques qui ne cadrent qu'une partie du visage. La réalisation de Bogdan est fatigante pour les yeux et elle ne semble surtout n'être qu'une afféterie qui ne sert en rien le propos du film auquel on s'intéresse pourtant vraiment. En rêvant à ce qu'une mise en scène simple et efficace aurait pu lui apporter.
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Créée
le 8 nov. 2018
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