4,6 de moyenne…
En constatant le nombre de notes et critiques négatives sur ce film, je me suis dit qu’il fallait que je le revoie, bien décidée à me forger une toute nouvelle opinion d’adulte avant d’écrire quoi que ce soit.
Rigolera rigolera pas ?
Et comme une réévaluation complète et neutre peut être difficile quand il s’agit d’un film qu’on a adoré étant enfant, j’ai demandé à quelqu’un qui ne l’avait jamais vu de m’accompagner dans cette quête difficile.
Il avait déjà beaucoup aimé Hot Shots! donc je ne prenais pas trop de risques, mais avec ce genre de films à l’humour absurde et décomplexé il y a tout de même une possibilité que la mayonnaise ne prenne pas, ça passe ou ça casse.
Le résultat ? Un bidonnage simultané et intégral du début à la fin.
Ce fut, je dois bien l’avouer, un véritable soulagement. Déjà en ce qui me concerne, j’avais retrouvé cet univers de cartoon avec beaucoup de plaisir, mais surtout, j’avais la preuve qu’un adulte pouvait apprécier le délire.
George est courageux, musclé (considération qui n’entre en ligne de compte dans l’appréciation du film qu’à l’âge adulte), et de prime abord un peu con.
En fait non, il est tout simplement pure et candide. Élevé loin de la ‘’civilisation’’ par un gorille nommé Singe, ne connaissant ni la gêne ni le mensonge, le ‘’grand singe blanc’’ comme le qualifie la légende du Bukuvu est un roi de la jungle qui vit en parfaite harmonie avec son environnement, qui aime simplement venir en aide aux animaux, danser ou jouer avec son toutou fidèle de 2 tonnes amateur de cacahuètes.
L’antithèse de cette pureté étant bien entendu Lyle Van de Groot, gendre en apparence idéal car très riche, mais également l’archétype du blanc raciste, menteur, égoïste et un poil misogyne.
Et entre ces deux hommes, Ursula, petit bout de femme adorable élevée par une mère envahissante et caractérielle, et par un père qui n’a pas la place de l’ouvrir.
George de la Jungle fait partie de cette catégorie de films que j’ai toujours vus en VF et que je n’ai aucune envie de voir en VO (c’est toi que je vise Retour vers le Futur, une fois plus jamais), donc je ne peux pas savoir si l’humour est plus con en version originale. Mais comme les gags sont avant tout basés sur le visuel, on va dire que non.
D’ailleurs ceux-ci n’ont pas trop mal vieillit, mis à part les quelques fois où l’éléphant est en images de synthèse, mais pour un film de 1997 c’est tout à fait honorable.
Ce film n’a pas de portée sociétale et/ou politique, c’est une comédie feel good au scénario simple et où personne ne meurt parce que c’est le narrateur qui l’a décidé.
Les acteurs ont vraiment tous l’air de s’éclater, l’alchimie entre Brendan Fraser et Leslie Mann est palpable (d’ailleurs l’actrice avait avoué dans une interview qu’elle avait un gros crush sur son partenaire) et ils forment vraiment un couple tout choupinou qui donne le sourire.
Non vraiment, j’aime toujours autant ce film.
Prochaine étape : je me remate Y a-t-il un pilote dans l'avion