Cette suite n’était clairement pas une bonne idée. Il s’agit grosso modo du même film que le premier, souffrant des mêmes défauts dont le principal est le manque d’efficacité des gags, un peu ballot pour une comédie parodique. L’histoire est d’un ennui mortel. Les décors sont en cartons, les effets spéciaux sont à la ramasse.
J’ai tout de même attribué deux étoiles au film, parce que j’ai réussi à le visionner jusqu’au bout, et cela relèverait presque de l’exploit tellement je trouvais ça nul. La conclusion est à rallonge et ne semble jamais se terminer (ça, j’avoue, je l’ai passé en avance rapide).
Grosse parenthèse: La bonne nouvelle c’est que ce navet semble être la dernière production du genre produit par les studios Disney (et je dirais qu’il s’agit de la dernière victime visible des décisions d’Eisner). En effet, les films à venir sont de bien meilleure qualité. Vous constaterez la corrélation entre la production de ce genre de film de seconde zone, dont le studio semble raffoler durant les années 90 (L’Apprenti Millionnaire, La Colo des Gourmands, Une Equipe de Nases !, Le Nouvel Espion aux Pattes de Velours, Mr. Magoo, et j’en passe…) et la gestion de Walt Disney Productions par Michael Eisner, PDG de la société entree1984 et 2005. Déjà que l’homme est responsable de la décision odieuse de produire des suites aux Grands Classiques (Le retour de Jafar, Pocahontas 2 et compagnie), au bénéfice d’une rentabilité rapide et en dépit de la qualité, on découvre aussi cette baisse de qualité dans les films live produits à la même époque… Décidément cet Eisner est la bête noire de l’histoire de la société Disney, le pire directeur qu’elle est eu surtout en ce qui concerne les choix créatifs. Une vraie plaie.