LE cinéma
"Gerry" est de ces très rares films qui ne s'expliquent pas. Il suffit d'accepter de marcher avec ces deux personnages, de se laisser guider par un réalisateur en apesanteur, et vous vivrez un moment...
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le 20 août 2011
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"Gerry" n'est évidemment pas un film facile - ni même aimable - pour son spectateur, perdu dans un désert antonionien, en compagnie d'un couple - homosexuel sans doute - mutique et cheminant de manière hébétée vers sa destruction. Si l'on ne s'ennuie pas vraiment, c'est que, comme chez Antonioni encore, le chaos intime que l'on devine derrière la surface de plus en plus lisse et blanche de l'image dégage une fascination, tour à tour artistique et philosophique. On a bien sûr un peu peur de s'être fait magistralement manipulé - qu'y a-t-il de plus vertigineux que le vide ? Et, une fois qu'on a dit cela, est-on plus avancé ? - mais on ne peut nier y avoir pris un certain plaisir, même diffus et trouble.
[Critique écrite en 2004]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films se déroulant dans le désert et Les meilleurs films de Gus Van Sant
Créée
le 21 août 2014
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