Ghost In The Shell est mon film préféré de tous les temps. L'animation est somptueuse, l'environnement froid et cyberpunk laisse entrevoir un futur impitoyable, une humanité dépourvue d'humanisme, remplie de cyborgs marchant sous la pluie à l'abris des néons des corporations qui dominent la société. Pourtant l'humanité est toujours présente dans ce cauchemar technologique. Elle est présente à travers la héroïne principale, le Major Motoko Kusanagi, mi-homme mi-machine, ou plutôt, 99% machine et 1% homme. Mais ce 1% d'humanité, Motoko le poursuit et le questionne sans relâche. En enquêtant sur un hacker qui perturbe l'ordre établi, Motoko plonge plus profondément encore dans le questionnement philosophique de sa propre existence. Le rythme lent ponctué de scènes explosives n'est pas sans rappeler Blade Runner, qui partage un univers similaire. Cette ode à l'existentialisme est accompagnée par une bande son majestueuse, le thème principal du film est sûrement un des plus beaux morceaux que je n'ai jamais entendu au cinéma et ailleurs. Ce film m'a littéralement transporté, et j'affirme que c'est le film qui m'a rendu amoureux du cinéma d'animation japonais.