En 2007, le film Ghost Rider mettait en vedette Nicolas Cage (Rusty James, Snowden) dans le rôle de Blaze, un artiste de cirque et cascadeur motocycliste qui a vendu son âme au Diable et se transforme en Ghost Rider, un chasseur traquant les âmes échappées de l'enfer ! Ecrit et réalisé par le cinéaste Mark Steven Johnson (Daredevil, Face à face) avec un casting musclé que complète la belle Eva Mendes (Les Démons du maïs 5 : La Secte des Damnés, Lost River), Wes Bentley (American Beauty, Peter et Elliott le dragon), Sam Elliott (Mask, A Star Is Born), Peter Fonda (Lilith, The Runner) et Donal Logue (Jerry Maguire, CBGB).
J'ignore la peur, j'ignore la peur !
Le Motard Fantôme, de son vrai nom Johnny Blaze, est un super-héros. Créé en février 1967 dans Marvel Comics par les scénaristes Roy Thomas, Gary Friedrich et le dessinateur Mike Ploog, le personnage de western, Le Cavalier Fantôme est créé dans le comics Ghost Rider #1 en s'inspirant de la série The Lone Ranger. En août 1972, le personnage est réactualisé en le nommant Ghost Rider dans le magazine Marvel Spotlight #5.
Bonjour le flambeur !
Victime d’un cancer, Barton Blaze n’a plus que quelques mois à vivre. Il forme avec son fils, Johnny Blaze, un célèbre duo de cascadeurs motorisés. Un soir, le Diable rend visite à Johnny et lui propose un marché : son âme contre la santé de son père. Il accepte sans vraiment savoir ce qu’il fait. Barton retrouve bien la santé mais meurt dans un accident de moto. Johnny, désormais, appartient au Malin. Des années plus tard, devenu une star de la voltige, il tente d’échapper à son destin. Un soir, Méphistophélès vient malgré tout demander son dû et le charge d’une mission de la plus haute importance : tuer Blackheart, son fils, démon renégat qui cherche à s’emparer de la Terre, et le renvoyer aux Enfers. Johnny Blaze devient le Ghost Rider, un être aux pouvoirs incommensurables, traquant les âmes échappées de l'enfer. Sur les traces du démon Blackheart, Johnny va devoir se retourner contre son Maître lorsque sa fiancée Roxanne est kidnappée...
Toi coupable.
Toi innocent.
Blockbuster de série B super-héroïque pop-corn, ni bon ni mauvais, vite vu, vite oublié, cette superproduction Marvel de 110 millions de dollars aux allures paresseuses aurait grandement gagné à être plus condensé, certaines séquences sont beaucoup trop longues et d'autres beaucoup trop courtes. L'action et les effects spéciaux sont convaincants quoique certains un peu daté. Après Dardevil, Johnson adapte à l'écran un autre personnage de l'écurie Marvel sans pouvoir encore à le transcendé même avec la director's cut. Le scénario du film est dans l'ensemble plutot sympathique mais terriblement stupide, la trame de fond de l'amour impossible est rempli de sarcasmes avec son héros tourmenté par ses mauvais choix et le pauvre West Rider qui n'est là que pour les quelques explications d'usages et pour galoper quelques minutes à côté du Ghost Rider dans la nuit noire. Une adaptation passable d'un comics qui n'était certainement pas le plus simple à retranscrire à l'écran, principalement à cause du Rider manquant de profondeur et possédant un look détonnant.
Je suis le seul à pouvoir passer d'un monde à l'autre. Je suis Ghost Rider !