N'importe quoi. Mais n'importe quoi. Des requins fantômes maintenant. Devenus des fantômes à cause d'étranges symboles sur un mur. On croit rêver. En plus, ils apparaissent de partout. Dans une piscine. Dans une canalisation d'eau. Même dans une flaque. C'est du délire. Je suis sûr que même dans les Sharknado ils n'ont pas osé aller jusque là. Et les comédiens ne sont pas dupes. Dans les dialogues, régulièrement, ils se demandent les uns les autres s'ils n'ont pas fumé.
A vrai dire, je me demande si tout ça n'est pas fait exprès par Griff Furst dont Les dents du bayou partait déjà sérieusement en cacahuète à mi-parcours. Là, ça démarre tout de suite dans la nullité avec ce trio de pêcheurs se faisant croquer tout cru par ces requins translucides sur leur bateau. D'ailleurs, Furst doit avoir une fascination pour les pécores puisqu'il les place toujours dans des situations improbables.
C'est donc complétement raté de bout en bout. On s'ennuie ferme entre les attaques de requins assez marrantes cela dit grâce à la tronche d'anthologie que tirent les personnages quand ils attaquent. Furst ose tout. On peut lui reconnaître ça. Même des gamins y passent. Toujours avec cette ironie qui rend la scène marrante.
La seule à être sérieuse, c'est la meuf au short bleu et aux jolies cuisses. C'est la seule à jouer potablement, à ne pas être trop idiote et à qui j'avais envie de souhaiter de s'en sortir. Ça reste extrêmement maigre et c'est un coup à se flinguer une carrière naissante de participer à un tel nanar.