Life 4 Mars

Bien le bonjour !

Monsieur Carpenter est un réalisateur que j’apprécie beaucoup par son inventivité, sa filmographie grande et variée, maîtrisant avec brio des genres comme l’horreur atmosphérique et paranoïaque (The thing, Fog), le mysticisme religieux et surnaturel (Prince des ténèbres, L’antre de la folie), mais aussi l’action aventure décomplexée survoltée (Les aventures de Jack Burton, Los Angeles 2016, Vampires) etc..

Je me penche sur Ghosts of Mars car ce film est intéressant pour son fond énergétique mais sa forme un peu molle par une mise en scène n’arrivant pas parfaitement à faire synergie avec son caractère rock n roll fusillade bien burné, mais l’enthousiasme qu’a Mr Carpenter en suinte de chaque idée, j’ai pour le coup vachement apprécié la séquence ou des hordes d’ennemis tentent une percée dans un couloir étroit, se faisant trouer la peau à coups d’armes crachants de ténacités, me rappelant bien des sessions du jeu Life for dead 2, sur le côté « défouloir » qui est pour le coup réussi.

John T. Chance s’essaye à une narration qui par en avant, puis revient en arrière, montrant la perception de ses personnages, ainsi cela permet de faire avancer l’intrigue, de dévoiler et développer ses personnes, pour en même temps rafraîchir le schéma du film pour ne pas qu’il soit classique, la volonté est tout à fait honorable, cependant parfois ça a peut être trop l’allure d’un déroulé qui présage de grands retournements de situations, pour finalement n’en êtres que de petits, restants quand même rassasiants pour l’esprit mais un petit peu décevant.

Dès les gros moments du film j’ai ressenti le même délire jubilatoire et décomplexé que nous pouvions avoir dans Los Angeles 2016 avec Kurt Russel dans la peau d’un ultra charismatique Snake dézinguants les importuns, ou bien aussi dans Les aventures de Jack Burton ou KURT MOTHER FUCKING GÉNIAL Russel Kurt dans le cuir de Burton, dézinguent maladroitement les importuns bridés.

Ghosts of mars mérite un peu d’amour, mais si votre indulgence permet de petits défauts, vous offrira un plaisir fort sympathique qui dans un monde où certains films se prennent beaucoup trop au sérieux, celui-ci se lance dans un trip avec entrain et passion comme Sir John Carpenter sait faire, du cinéma singulier et ardent.

Ah oui et Ice CUBE le boss de l’univers joue dedans donc 10/10.