Ghost of deception

Un John Carpenter ça fait toujours rêver. Surtout avec un pitch comme celui là: Une équipe de flics badass doit retrouver l'ennemi public n°1 (un autre badass) dans une ville de mineurs sur Mars qui va être attaquer par des infectés cénobites. Là on se dit que ça va être le pied total, je vous le dis tout de suite la réponse est non. En fait le film est un espèce de mélange étrange entre Assaut et NY 1997. Flics et truands vont devoir faire équipe face à une menace extérieur. Sauf que contrairement à ces autres métrages, les personnages ne prennent jamais le temps d'exister (pas aider par un casting qui à l'air d'en avoir rien à foutre). Mention Spéciale à Désolation Williams: un sous Snake Plissken (ou Napoléon Wilson) interprété par un Ice Cube qui grimace à chaque réplique et une Natacha Hendrige fadasse au possible pas aider par un personnage très mal écris. D'ailleurs je n'ai toujours pas compris l’espèce d'amitié qui se noue en un claquement de doigts alors qu'Ice Cube est sensé être le badass qui ne fait confiance à personne et surtout pas à un flic. Le reste du casting est invisible à part Statham qui joue le lourd de service avec des répliques lourdingues au possible. En dehors des personnages on se retrouve avec scénar qui dévie vers le film d'infecté avant l'heure (le système de possession est d'ailleurs bien foutu). Malheureusement Carpenter mise tout sur l'action alors que c'est clairement pas son truc et qu'il n'a surtout pas les moyens de filmer des gunfights impressionnant alors on se retrouve avec des scènes toutes molles assaisonnés une BO qui fait mal au crane. JC est doué pour poser des ambiances, mettre en avant son scenario, établir un sous texte savoureux et pas tout faire péter à la Michael Bay. Qu'est ce qu'il reste de ce ghost of mars ? Des maquillages cool, des costumes sympas et une scène final où l'alchimie entre les "héros" fait mouche (dommage de devoir attendre ce final).