Ce film compile les clichés les uns après les autres. On sent que le réalisateur ne voulait pas s'emmerder et s'enlise mollement dans la facilité la plus crasse...
On prends un mixeur, une lichette d'Overlord, une pincée d'amityville et SURTOUT
une bonne grosse dose d'un épisode de Outer Limits (au delà du réel) avec Ron Perlman, Black Box.
Une escouade de GI pendant la seconde guerre mondiale, un chateau à l'abandon dans la campagne française. Une histoire à la ramasse incluant des punaises de lits, des ectoplasmes intérimaires dépressifs et des hordes de nazis cons comme des pelles qui réussissent le prodige abyssal de se faire massacrer en étant 10 contre 1.
Des moments d'anthologie comme jamais :
Johnny belle gueule qui -pour le sport- se jette sur une grenade allemande sans la moindre raison alors que lui et son escouade sont en sécurité derrière une barricade.
Le parallèle complètement foiré entre la simulation et le trauma lors de la guerre en Afghanistan.
Tu as un PTSD Johnny? Grace à notre casque de réalité virtuelle -en PVC avec des leds- on va pouvoir te torturer à mort en boucle version psy-op afin de te guérir.
Ah ouais quand même la logique du truc me dépasse.
Tu as un cancer? Tiens je te fais un grattin d'amiante pour aller mieux.