J'étais chez mon fournisseur de dvd préféré et je tombe, moi fan modéré de la familia Argento, sur ce film que je ne connais ni d'Eve Ruggieri ni d'Adam Sandler.
Je le prends que voulez-vous !
Je mets un peu de temps à le voir sans vraiment en savoir davantage, gardant une tension curieuse entre nous.
Et puis un jour le moment fatidique : je suis prêt à encaisser 1 h 30 min d'Adrien Brody (qui a au moins le mérite de me faire rire contrairement à la fausse crédibilité d'un Di Caprio). Je m'attends à un grand classique.
On regarde un giallo non pour son originalité mais pour réfléchir sur l'issue tout en flippant. Mais que faire ?
Que faire devant ce poncif certes mais qui est mal réalisé, mal joué, mal écrit ? Même tourné en dérision, le film ne se rattrape pas parce que Dario se rappelle à ma mémoire. Un vulgaire téléfilm où Corinne Touzet aurait pu être un tantinet plus perspicace, voilà ce que c'est... Giallo. Giallo, c'est l'anti-giallo : rien de ce qui fait le genre (ou si peu) n'est reconnaissable.
Plus que d'être déçu, je suis consterné et plongé dans une incompréhension honnête - je suis en droit de me demander ce qui a bien pu se passer.
Alors Dario, une p'tite grippe ? Une angine ?