Film institutionnel conçu pour l'association japonaise de l'industrie du cycle (1955 ou 1956 ?), Matsumoto fait appel à ses collaborateurs du Jikken Kobo. Les rêveries de l'enfant, initiées par la lecture d'illustrations (imagerie occidentale fin XIXème faisant apparaitre la société bourgeoise et son usage du grand bi), ont recours à des matériaux expérimentaux tels que le verre vaguelé afin d'innover des effets colorés, ou des paysages surréalistes en maquette. Takemitsu compose une musique progressant rapidement vers le concret. Les expérimentations visuelles, tendent vers l'abstraction, à base de pièces de vélos (couloir ondulant composé par des jantes, cerclées de lumière...).