L'Amour du Cinéma...

Musique du film en fond sonore, visionnage de la version longue une énième fois, souvenirs de ma première séance de cinéma en tête : je pense être prêt à écrire cette critique si chère à mes yeux. Elle représente énormément car il est difficile de parler de son film préféré à une audience, il est difficile d'être objectif et de contenir son émotion.

J'ai vu ce film pour la première fois à l'âge de 4 ans au cinéma, en 2000 donc. Jeune marmot qui ne comprenait rien ? Certainement. Mais il faut me croire quand je vous dis que ce chef-d'oeuvre a transcendé ma vie. Le film raconte l'histoire d'un général romain qui sera trahi par les siens et qui finira, à cause d'un concours de circonstances, par combattre au sein du grand Colisée de Rome en tant que Gladiateur...

Un homme au visage marqué par la guerre repense à son domaine, à sa famille, il y pense avec un brin de nostalgie, mais il se ravise. Il faut se préparer à la bataille imminente contre de farouches barbares prêts à mourir pour défendre leur contrée. Un oiseau s'envole et, avec lui, les espoirs d'un retour à la "vie d'avant". Sachez qu'à partir de cet instant, vous vous êtes embarqués dans une aventure de près de 2h35 en version cinéma (et 2h50 en version longue). Une aventure dont vous ne sortirez pas indemnes je pense.

Si vous aimez les péplums vous serez servis, c'est grâce à Gladiator que le genre est passé de "ringard" à "tendance". Et oui, le dernier gros péplum datait des années 60 ! Rien que ça ! Pour en revenir au film en lui-même, je pense que ses principales forces sont une mise en scène très travaillée et soignée, des acteurs magnifiés dans leurs rôles (le duo Crowe/Phoenix est vraiment à couper le souffle), des décors et des effets numériques parfaitement intégrés (je pense au Colisée... Colossal tout simplement). Ces qualités feraient déjà de ce film un chef-d'oeuvre, mais c'est sans compter sur Hans Zimmer qui livre une de ses plus belles partitions ici. On a le beurre, l'argent du beurre et les faveurs de la laitière !

Certains reprocheront les nombreux faux-raccord du film mais je ne suis pas de ceux-là, je suis de ceux qui croient encore au grand Cinéma et qui pensent que Gladiator est un des meilleurs films du XXIème siècle. Je suis certainement pas objectif, je suis juste obnubilé par une oeuvre qui m'a fasciné dès mon premier visionnage.

Bref, c'est avec Gladiator que j'ai découvert le 7ème Art et je ne le regrette absolument pas. J'ai des frissons rien qu'en écrivant la critique et malgré le fait que je connaisse le film par cœur (au moins 100 visionnages). Si vous ne me croyez pas, croyez au moins le gosse que j'étais il y a 18 ans, dans cette salle obscure. Ce gosse qui, les yeux écarquillés, découvrait le cinéma et par la même occasion ce chef-d'oeuvre qu'est Gladiator.

Ombre et Poussière Maximus...